Fête de la musique 2013

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La météo était clémente et c’est sous un soleil radieux que l’Association Musicale de Caluire et Cuire (AMC2) et l’Harmonie de Caluire ont fêté la musique à Caluire le 22 juin dernier.

Dans le cadre champêtre de la Voie Verte, de 10 h à 18 h, se sont succédé plus de 30 ensembles : classes de l’école de musique (depuis les classes d’éveil des tout petits de 3 ou 4 ans jusqu’aux classes d’adultes), orchestres de jeunes, chorales, ensembles instrumentaux créés pour la circonstance…

Au cours de la journée, le public et les promeneurs ont pu ainsi apprécier la qualité du travail réalisé tout au long de l’année par les élèves et leurs professeurs.

L’après-midi s’est conclue par un concert de l’Harmonie de Caluire, renforcée par nos amis de l’Harmonie de Brignais

avec à tour de rôle, à la baguette, Jean-Pierre Prajoux (directeur musical de l’Harmonie de Brignais) et Jean-Paul Szostek.

Enfin, une formation de plus de 200 exécutants

composée des deux harmonies rejointes par le chœur « Contre chants et marées », l’ensemble « Vocaluire », l’ensemble vocal de la classe de chant, les cours de formation musicale adultes et 2ème cycle, l’orchestre de 2ème cycle et l’orchestre « Point contre point », ont interprété les deuxième et troisième mouvements de la Symphonie Funèbre et Triomphale d’Hector Berlioz, avec Fabien Lafarge au trombone solo, sous la baguette de Rodolphe Saint-Pol, directeur de l’AMC2.

Symphonie Funèbre et Triomphale d’Hector Berlioz

Cette symphonie, considérée comme un des chefs d’oeuvre de Berlioz, fut créée spécialement pour orchestre d’harmonie afin de commémorer le dixième anniversaire de la Révolution de Juillet 1830 à Paris. Accompagnés d’un grand cortège militaire, vingt-quatre chevaux devaient tirer un immense corbillard vers la place de la Bastille. Les cercueils de cinquante martyrs devaient être déposés sous la nouvelle colonne, tandis que la fanfare devait jouer tout au long de la procession… La cérémonie eut lieu le 28 juillet 1840. Berlioz dirigea lui-même, en uniforme de la Garde Nationale et en marchant à reculons, une grande fanfare militaire de deux cents musiciens (cuivres, vents et percussions).